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Life

Life is short and there is not much you can do about it but you can make it as wide as you want.

lundi 29 mars 2010

MEMPHIS a MELOCHEVILLE

MEMPHIS - MELOCHEVILLE

Dimanche le 21 mars, comme nous avions tout vu ce qu’il y avait à voir à Graceland Marielle a pris des arrangements pour faire une visite organisée de la ville de Memphis.

Notre plan était de visiter Memphis lundi, déménager à Nashville mardi, y passer quelques jours tout en guettant une bonne fenêtre météo pour nous rendre à la maison.

Nous avions entendu beaucoup d’histoires d’horreurs concernant le trajet Nashville-Montréal durant cette période de l’année. Il y a des montagnes sur le parcourt et la probabilité de tempêtes de neige durant la dernière quinzaine de mars est très élevée car la température flotte aux alentours du point de congélation et il y a beaucoup de précipitations.

Nous avons donc décidé de planifier ce passage de la même façon que l’on planifie une traversée en bateau, c'est-à-dire, suivre la météo de très près, guetter une fenêtre de beau temps suffisamment longue pour effectuer notre passage et partir au bon moment.

Voici les sites météorologiques que j’ai utilisés :

http://www.weather.gov/forecasts/graphical/sectors/conus.php?element=Wx

http://www.hpc.ncep.noaa.gov/noaa/noaa.gif

http://www.goes.noaa.gov/ECIR.html

http://www.theweathernetwork.com/ushwyfx/usahwy/caqc0363?ref=topnav_fourteenday_ushwyfx

Lorsque j’ai suivi mon cours de pilote privé, il y a plusieurs années, mon instructeur répétait constamment qu’un avion ne se faisait jamais prendre par la mauvaise météo mais qu’un pilote inexpérimenté l’avait piloté jusqu'à cet endroit. Avec accès à internet aujourd’hui, nous avons vraiment tous les outils nécessaires pour nous permettre d’éviter les mauvaises conditions météorologiques.

Alors, lundi matin je sirote mon café tout en étudiant la météo et je réalise qu’il y a une fenêtre parfaite devant nous. Trois jours de soleil, aucun nuage, température de printemps tout au long du parcourt jusqu'à Montréal, et juste en arrière, un gros système de mauvais temps qui s’approche de Memphis. J’en parle à Marielle qui me répond qu’elle a bien hâte d’arriver à la maison et qu’elle serait d’accord pour partir immédiatement. Tant qu’à Nashville, nous repasserons par la plusieurs fois au cours des prochaines années. Ce n’est que partie remise.

Nous avons annulé notre visite guidée et nous nous sommes préparés pour le départ. Marielle est allée informer le bureau du terrain de camping qui a gracieusement offert de nous rembourser la journée que nous avions payée en trop. À 9 heures, nous étions en route. Nous avions presque 1,300 milles à couvrir, avec une moyenne de 450 milles par jour avec un premier arrêt pour la nuit dans la région de Cincinnati et un deuxième aux alentours de Syracuse, NY. Comme en fin de journée je n’étais pas fatigué, j’ai décidé de passer Cincinnati afin d’éviter le trafic des travailleurs le lendemain matin. Nous sommes finalement arrêtés dans le stationnement d’un ancient Walmart à Lebanon. Le Walmart a sans doute déménagé ailleurs, pas très loin, mais ca ne nous tentais pas de le chercher et il était 20heures de toute façon. Il faudra faire une mise-a-jour de notre GPS avant de partir l’an prochain. Bonne journée, nous avons couvert 500 milles.

À 5 heures le lendemain matin j’avais les yeux grands ouverts et à 6 heures nous sortions du stationnement. Il n’y avait pas un nuage à l’horizon et le soleil commençait à apparaître. Roulant toute la journée sur de superbes autoroutes (ce n’est pas le Québec) sous une température idéale, la journée a passé très vite et nous étions à Syracuse à l’heure du souper. Je vérifie mon GPS qui m’indique que si la tendance se maintenait, nous arriverions à la maison à 21 :30 heures. Je propose à Marielle de continuer en suggérant que nous pouvons arrêter en tout temps si je deviens fatigué. Elle accepte.

Mon amis, Claude Maltais, qui possède une autocaravane classe A depuis plusieurs années, m’avait dit qu’il avait tellement de plaisir à la conduire qu’il ne s’en fatiguait pas et qu’il désirait toujours aller plus loin. Il avait bien raison. Nous sommes assis très haut et nous bénéficions d’une vue panoramique à travers l’immense pare-brise. Les sièges sont des fauteuils très confortables et la façon de conduire est beaucoup moins fatigante qu’en auto car nous adoptons une vitesse (110km/hre) et nous gardons notre position. Pas de louvoiements, de ralentissements brusques, etc.

J’ai aussi noté dans la circulation dense comme dans les grandes villes à l’heure de pointe que les autres véhicules coopèrent beaucoup plus qu’en auto. Nous n’avons qu’à indiquer notre intention à l’aide du clignoteur, à bouger lentement et tout le monde se tasse pour nous donner une chance. La grosseur du véhicule et la plaque d’immatriculation qui indique que nous sommes des visiteurs sont probablement des facteurs qui aident beaucoup.

Nous sommes arrivés à la maison à 21 :30 heures tel que prévu. Vive les GPS. Nous avons couvert 1,300 milles en deux jours dont 800 milles la deuxième journée sans aucun pépin. Au retour, je suis allé faire changer les huiles et les filtres (moteur et génératrice) du motorisé et effectué une vérification. Sauf un pivot d’essuie-glace qui demandait à être resserré et un petit morceau de métal qui s’était coincé dans un pneu sans le crever, tout était bien.

vendredi 19 mars 2010

SAN ANTONIO à MEMPHIS, mars 2010

SAN ANTONIO a MEMPHIS, mars 2010

Nous sommes partis de Gonzales à 8 heures. Notre GPS estimait que nous arrêterions pour coucher un peu avant d’arriver à Little Rock, Arkansas. J’ai tracé un cercle vert sur la carte à droite pour marquer l’endroit approximatif. Arrivés à Hope, un peu avant ce point, il y avait un Walmart près de l’autoroute et comme il ne nous restait que 250 milles pour nous rendre à Memphis le lendemain, nous avons décidé d’y arrêter. En passant, Hope est la ville natale du Président Bill Clinton. Comme il y avait des hôtels aux alentours et j’ai décidé d’ouvrir l’ordinateur pour voir si nous captions un signal wifi et quelques minutes plus tard je lisais nos courriels. Il est rare que nous ayons cette chance.


À 7 heures le lendemain matin nous étions déjà en route et nous sommes arrivés au terrain de camping de Graceland vers 1 heure de l’après-midi. Nous sommes allés prendre une marche sur le boulevard Elvis Presley au milieu de l’après-midi pour repérer Graceland et les environs. Finalement, c’est très facile car tout est concentré et le camping est au milieu de tout. Les boutiques sont en face à Graceland, les 2 avions que Elvis possédaient sont stationnées à côté des boutiques et à part ça il n’y a rien d’intéressant sur Elvis Presley Boulevard.


À 10 heures dimanche matin, nous faisions la file d’attente pour acheter nos billets pour visiter Graceland. La première chose qui attire notre attention est la quantité de monde sur les lieux, et il en vient de partout. Nous avons entendu parler plusieurs langues étrangères et nous avons vu plusieurs orientaux. Il y avait aussi beaucoup de jeunes familles avec des enfants. C’est assez surprenant considérant qu’Elvis est mort il y a 33 ans.


De petits autobus qui contenaient 25 personnes circulaient constamment pour amener les gens à Graceland. Il devait bien y en avoir 7 ou 8. Le tout était bien synchronise de sorte que il n’y avait jamais trop de monde dans la résidence. Nous n’avions pas accès au deuxième étage mais nous avons pu accéder à tous les bâtisses et les photos étaient permises. La propriété inclue une petite ferme avec des chevaux, un court de racketball, des garages, une piscine, des salles de trophées et de vêtements qu’Elvis a portés dans ses films et spectacles etc…


Elvis ainsi que ses parents et sa grand-mère sont enterrés sur place. Il y a des gens qui semblaient très émus. Il faut dire que ça ne laisse pas indifférent. C’est un peu comme retourner dans un rêve et de pouvoir toucher à certaines choses. Nous portions des écouteurs et nous recevions de l’information tout le long de la visite. À un certain moment, nous nous retrouvons devant un piano et on nous dit que Elvis a joué de ce piano pour la dernière fois quelques heures avant de mourir et tout le monde fixe ce piano pendant plusieurs minutes pendant que nous entendons Elvis chanter.


Comme il était midi lorsque nous sommes revenu de Graceland, nous sommes allés manger au motorisé et nous reposer un peu. Plus tard, dans l’après-midi, nous sommes allés visiter les 2 avions qui appartenaient à Elvis et qui ont été amenés sur place. Le plus gros est un Convair 880-20. Le Lisa-Marie est un avion à réaction qui a 4 moteurs et qui transportait 124 passagers avant qu’Elvis l’achète et le fasse transformer en motorisé volant incluant une chambre à coucher. Cet avion qui volait à 600 milles à l’heure avait une autonomie de 3000 milles. Elle pouvait tout de même transporter 28 passagers dans cette nouvelle configuration. Le deuxième avion, un JetStar, est beaucoup plus petit, dans le style des petits jets corporatifs. Il était utilisé surtout par son agent, le Colonel Parker mais aussi à l’occasion par Elvis pour de courts trajets.


Ensuite, nous sommes allés voir le musée des autos ayant appartenues à Elvis. La fameuse Cadillac rose qu’il avait offert à sa mère en cadeau y était. Il y avait aussi entre autres une Stutz Blackhawk qui était sa voiture préférée et qu’il a aussi conduite pour la dernière fois quelques heures avant son décès. Nous avons aussi pu voir sa fameuse Harley Davidson des années 50 qu’il a toujours conservée ainsi que deux motos à 3 roues. Il y avait des Cadillac, des Lincoln, une Mercedes limo, une Maserati, 2 Rolls Royce et j’en passe…


http://www.youtube.com/watch?v=VI94AsuvUUA


Nous sommes ensuite allés voir les nombreuses boutiques qui offrent une quantité inimaginable de souvenirs apprêtés à la sauce Elvis. Les plus impressionnants sont les répliques exactes de sa guitare et de certains de ses costumes qui se vendent 3000 $.

http://www.youtube.com/watch?v=yWg2vLEyRZc&feature=related


À 34 $ du billet pour visiter le tout, nous en avons eu pour notre argent et notre journée a été bien remplie.

http://www.youtube.com/watch?v=A_YzwL9-c_w&feature=related



mercredi 10 mars 2010

PALMETTO STATE PARK, Gonzales, Texas, 03-09-2010

PALMETTO STATE PARK, Gonzales, Texas, 03-09-2010


Dimanche dernier nous avons déménagé nos pénates à Gonzales situé à18 milles au sud de Lockhart. Après avoir vidange les réservoirs, j’ai commencé à attacher laYaris derrière le motorisé pour la trainer mais je me suis rendu compte qu’un boulon d’attache était brisé. Comme je n’avais pas de pièce de rechange, Marielle a dû conduire l’auto et me suivre. Comme nous passions devant un magasin de pièces de tracteurs et équipement de ferme, nous sommes arrêtés et j’ai vite trouvé ce qu’il fallait pour réparer. Aussitôt de retour j’ai l’intention d’aller voir le magasin qui a bâti l’attache pour faire modifier cette section de façon à pouvoir utiliser une pièce disponible dans tous les magasins de caravane.



Le Parc d’État Palmetto à Gonzales est beaucoup mieux que le précédent et nous sommes que 3 campeurs. Notre terrain est grand, les toilettes et douches sont propres et nous avons accès à internet gratuit quoique nous devions aller à la réception en auto. À 16$/jour avec deux services, il ne faut pas se plaindre. Nous sommes à 45 minutes de San Antonio mais comme nous n’avons pas à faire le trajet à tous les jours, nous trouvons que c’est un bon compromis qui nous permet de vivre dans la nature.

http://www.tpwd.state.tx.us/spdest/findadest/parks/palmetto/

Aujourd’hui, mardi, la journée s’annonçant chaude (27ºC) et ensoleillée, nous avons décidé d’aller visiter le centre-ville de San Antonio. L’autoroute 10 qui passe à quelques milles de notre camping nous amène directement à San Antonio et l’accès au centre-ville est facile et rapide. Il y a beaucoup de terrains de stationnement une fois arrivés sur les lieux et après quelques minutes de marche, nous étions rendus sur le RIVER WALK (Promenade de la Rivière). Nous avions entendu dire que cet endroit était beau mais nos attentes ont été grandement dépassées.




http://www.visitsanantonio.com/visitors/play/the-river-walk/index.aspx

Comme il y a des tours de bateau avec guide qui sont offerts à 8$ par personne, nous avons décidé d’en profiter afin de ne rien manquer. Suite au désastre causé par le débordement de la rivière San Antonio en 1921, des plans ont été développés pour contrôler le débit de la rivière. Robert Hugman, un architecte natif de San Antonio a proposé des plans d’aménagement en 1929 et quoique ces plans ont été souvent contestés par les politiciens du temps, les travaux ont quand même évolués au cours des années pour former ce qui s’appelle aujourd’hui le RIVER WALK (Paseo del rio). À travers les décennies, des restaurants et de grands hôtels de marque sont venus s’installer aux abords de la rivière et contribuèrent à son développement. Une extension majeure est venue s’ajouter ainsi que La Tour des Amériques (Tower of the Americas) en 1968. Le River Walk est, aujourd’hui, d’une beauté vraiment remarquable.

Pour lire plus en détail, cliquez sur le lien suivant :

http://en.wikipedia.org/wiki/San_Antonio_River_Walk

Une fois le tour de bateau terminé, notre estomac nous a rappelé qu’il était l’heure du lunch et nous avons choisi un pub irlandais parmi les nombreux restaurants patio situés le long de la rivière. Nous commencions à siroter notre bière quand soudain Marielle me dit qu’elle vient d’apercevoir nos amis Lucie et Alain Gaudet des Coteaux près de Valleyfield. Comme vous l’avez lu précédemment dans le Blog, nous les avions rencontrés par un hasard extraordinaire à Nuevo Progresso au Mexique le mois dernier. Le monde est petit, comme on dit… très petit.


Lucie et Alain se sont joints à nous pour le lunch puis nous sommes allés visiter quelques boutiques ensemble. Une rencontre fort plaisante qui a agrémentée notre journée.

lundi 8 mars 2010

LOCKHART STATE PARK, Lockhart, Texas, 03-07-2010

LOCKHART STATE PARK, Lockhart, Texas, 03-07-2010

Le paysage entre Laredo et San Antonio est aride et désert jusqu'à mi-chemin. Le sol est sec et les cactus semblent être les seuls représentants de mère nature qui ont la force de pousser à cet endroit. Ça fait un peu penser à la côte nord du Québec, passé Baie-Comeau. Une terre de Caïn, comme on dit. Environ une heure après notre départ, nous avons dû arrêter à un poste de vérification. C’est un peu comme un poste de douane, sauf qu’ils cherchent de la drogue et des fugitifs mexicains qui tentent d’émigrer illégalement aux États-Unis. Ils utilisent des chiens, des cameras infrarouges et d’autre bidules électroniques pour les assister dans leur travail. Il semblerait qu’un couple de retraités conduisant un motorisé immatriculé au Québec n’a rien du profile recherché car ils nous ont laissé passer avec le sourire et souhaité bon voyage.

Après deux heures de route, nous avons remarqué que le paysage commençait à changer. Il y avait de moins en moins de cactus et de plus en plus de verdure et de champs de culture. La végétation de San Antonio ressemble à la nôtre au printemps. Il y a beaucoup de verdure, ça bourgeonne partout et les arbres sont grands. Finis les cactus. Il y a beaucoup de chevaux dans les champs et les vaches ont de très longues cornes. Les nombreux ranchs et camionnettes tirants des remorques à chevaux nous rappellent que nous sommes au pays des cowboys.

Comme nous avons une forte préférence pour la nature, nous avons décidé de passer notre séjour à San Antonio dans un parc d’État. Notre premier choix était le Palmetto State Park situé à Gonzales en banlieue de S.A. Comme ils étaient complets pour le week-end, nous avions réservé au Lockhart State Park situé près de la ville du même nom et pas très loin de Gonzales. C’est un petit parc qui n’a qu’une vingtaine de sites et qui a peu à offrir mais qui était très satisfaisant pour un court séjour de deux jours seulement. Il semblerait que l’attraction principale est le petit terrain de golf de 9 trous adjacent. Pas d’accès à internet sur place, you have to go downtown, Sir…

http://www.lockhart-tx.org/web98/visitors/bbqcapitaloftexas.asp

http://www.tpwd.state.tx.us/spdest/findadest/parks/lockhart/

Samedi, nous avions le goût de bouger et Marielle à suggérer d’aller visiter les cavernes situées près de New Braunfels. Découvertes il y a 50 ans, les NATURAL BRIDGE CAVERNS contenaient des spécimens qui ont permis d’établir qu’elles existaient il y a 8000 ans. Les visites guidées durent 75 minutes et nous promènent au travers d’étroits passages et tantôt d’immenses grottes contenant stalagmites, des stalactites et d’autres croissances qui ont des noms encore plus bizarres. À ne pas manquer…. Une merveille de dame nature….

http://www.naturalbridgecaverns.com/

J’avais remarqué un magasin Camping World sur notre parcourt et nous arrêtés en revenant. Quand nous voyagions en bateau, nous arrêtions à tous les West Marine et maintenant, ce sont les Camping Worlds. Ils ont de grands magasins de pièces et accessoires bien aménagés où nous pouvons examiner les plus récentes bébelles disponibles sur le marcher. Celui-ci avait, en plus, un inventaire de roulottes et de motorisés qui rivalise avec un Salon du Camping et Caravaning chez nous… et çà coûte rien pour entrer.

http://www.campingworld.com/

Nous étions de retour au motorisé vers 4 heures, juste à temps pour savourer un bon verre de vin avant de préparer le souper. Demain, nous déménageons à Gonzales.

jeudi 4 mars 2010

NUEVO LAREDO 03-04-2010

NUEVO LAREDO 03-04-2010


Nous avons été choyés par de la belle température depuis notre arrivée. Nous avons eu deux jours de vents forts, ce qui est normal au Texas à ce temps-ci de l’année, mais l’air était chaud. La température descend aux alentours de 8º C la nuit mais remonte rapidement aussitôt que le soleil se lève et vers 10 heures le matin. Nous sommes confortables à l’extérieur avec un chandail.

http://weather.aol.com/forecast/todays/us/tx/laredo/id/78043

Nous avons passé la journée de dimanche très occupés à ne rien faire. Nous avons marché et fait du vélo sur le terrain de camping qui est très grand. Comme le terrain encercle le lac, nous jouissons toujours d’une vue plaisante. Notre chatte Lulu qui n’avait pas le droit de sortir à Llano Grande est au paradis car elle passe ses journées complètes à l’extérieur entourée d’oiseaux et de lapins. Hier matin, nous avons compté cinq petits lapins à quelques pieds d’elle et elle ne semblait pas les chasser. Elle disparait dans les boisés et il semblerait que la faim est la seule motivation pour revenir nous voir. Nous lui avons retiré plusieurs épines de cactus et elle a maintenant un petit rond à découvert sur le crane.

Lundi, nous sommes allés faire une tournée de reconnaissance au centre-ville de Laredo. Honnêtement, il n’y a pas beaucoup à voir. La ville est bien entourée de voies rapides bordées de centres d’achats et de magasins et vieillit rapidement. Lorsque nous nous dirigeons vers le centre-ville, à part quelques magasins de poterie et d’artisanat que nous retrouvons fréquemment au Texas et dont les produits offerts se ressemblent tous, il n’y a pas beaucoup d’attractions.

                                                 Françoise et Bernard à Nuevo Laredo.

Mardi, nous avons effectué des travaux sur le motorisé. Marielle a décidé de remplacer le moustiquaire de la porte pendant que je cirais la partie avant du motorisé. Un passant nous a salués en Français et nous avons placoté un moment. Bernard et Françoise qui ont un motorisé semblable au nôtre sont arrivés la veille. Ils habitent à Ste-Thérèse. Nous les avons invités à venir prendre une consommation en fin d’après-midi pour jaser et partager nos expériences.



Comme nous avions tous l’intention d’aller à Nuevo Laredo du côté mexicain, nous avons décidé d’y aller ensemble. Nous sommes donc partis à 10 heures mercredi matin et après avoir stationné la voiture nous avons traversé le pont à pied comme nous l’avions fait à Nuevo Progresso. De l’autre côté, il y avait la présence de l’armée comme à Nuevo Progresso mais la ressemblance s’arrêtait la. Il y avait très peu de visiteurs, les magasins ne sont pas empilés comme dans un marcher aux puces. Ils vendent sensiblement la même chose.
http://www.ci.laredo.tx.us/LCVB/crossing.html

Un policier a aimablement offert à Marielle de monter sur sa très belle petite moto électrique pour prendre une photo. Après un repas léger, nous sommes retournés au motorisé pour profiter de la belle température.

C’était au tour de Françoise et Bernard de nous recevoir pour le 5 à 7. Comme ils ont déjà quelques années d’expérience à leur actif, nous en avons profité pour amasser le plus d’information possible sur les endroits où nous planifions arrêter durant notre retour. Nous partirons vendredi matin pour San Antonio où nous visiterons deux terrains de camping d’État.

CRITIQUE DE LAREDO :

Positif : Le camping LAKE CASA BLANCA est facile d’accès et offre de très grands terrains. Prix très abordable à $15 par jour avec 2 services. Situé autour d’un lac, bon pour la pêche. Toutes les grosses chaines de magasins sont situées aux alentours. Si vous aimez magasiner, marcher, pêcher et faire de la bicyclette, c’est la place. Internet gratuit. Face un aéroport international.

http://www.panoramio.com/photo/17122718

Négatif : Internet non disponible au motorisé et il faut aller à la réception. Il n’y a pas grand-chose à visiter à Laredo et/ou Nuevo Laredo. Il n’y a pas de buanderie sur le terrain.